Eva Le Floch, OAKland Group

We may have started later than our Anglo-Saxon neighbours, but fundraising through patronage is now widespread among public and private higher education institutions. Faced with this new race for donations, what can you do to have the best chances of attracting patrons ?

The context

Higher education institutions are increasingly employing fundraising through patronage with the aim of diversifying their resources. These donations are intended mainly to ensure the operation of projects or for paying grants or scholarships, or they might be put towards financing the facilities. 

Higher education has been seeing a decline in funding for some years now, whether as a result of the reform of the collection of the apprenticeship tax or the reduction of public subsidies. Tuition fees are no longer sufficient to finance the various projects needed to stay “in the race” amid the worldwide competition among the various players in the field.

The law on university autonomy, previously reserved for private institutions, has opened up new financing prospects for universities, which can now also set up foundations.

This practice has also been boosted by legislative measures allowing individuals and companies to obtain substantial tax advantages by making donations to associations and foundations.

Increasing visibility and recognition to promote fundraising

Depending on the institution, the donations they receive enable them to finance various projects, such as developing costly teaching innovations for the benefit of their students or paying student grants or scholarships, and also to fund ambitious research projects so that they continue to attract lecturers and researchers from all over the world.

But if people are going to want to give, then they have to feel involved. 

That means that fundraising must be the business of the institution as a whole, and that all stakeholders at the institution must work together to develop and maintain a strong sense of belonging among their students and their alumni.

It is also important to have a clear and differentiating strategy. Donors need a clear and measurable picture of the actions taken thanks to the donations received.

Also, people often forget that fundraising brings with it many challenges. Clearly, the main purpose of these donation campaigns is the financial element. But not the only purpose. 

Keeping in touch with alumni, partners or companies in its territory can also help enhance the image of an institution and increase its visibility and recognition. There is no doubt that these small, everyday actions help promote the work of the foundation’s teams.

Giving yourself the means to achieve your ambitions 

Speaking of teams, this is one of the biggest problems foundations have. Most institutions allocate only little in the way of physical or financial resources to foundations. They rely instead on the best efforts of one or two overstretched employees, while still hoping to raise thousands of euros in donations.

But just as in other areas, it is essential to give yourself the means to achieve your ambitions. This means placing the foundation at the very heart of your operations. Yet too often we find that it has no connection at all to the alumni department, no database and only a very small team.

As far as targets are concerned, foundations have a tendency to address only their alumni. They forget that the institution possesses a wealth of untapped data on its employees, its main suppliers, its international partners or even the companies in its territory. 

The key success factors 

Although there is no magic formula for running successful fundraising campaigns, the key success factors revolve around a few fundamental concepts:

  • Ensuring that the fundraising campaign conveys a clear and persuasive message;
  • Developing a good level of coordination between the institution, the alumni and the foundation;
  • Using all of the data available to the institution and ensuring data uniqueness and enrichment;
  • Drawing on the constant mobilisation of the institution as a whole.

This is where data comes in

Of course, knowing how to exploit all of the data it has available to it enables an institution not only to identify prospective fundraising contacts, but also to target very closely the message it wishes to send them. 

Given the degree of precision of the potential actions that data enables us to implement, ensuring data quality takes on paramount importance. Not taking this point into consideration would very quickly prove counterproductive.

We take the view, therefore, that the only way to improve the effectiveness of an institution’s fundraising campaign is to take all of the means at the institution’s disposal into consideration. But adopting a data-driven approach is the way to ensure that the campaign is a success…

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Le Fundraising dans l’enseignement supérieur : enjeux et problématiques ?

Eva Le Floch, OAKland Group

Malgré un démarrage plus tardif que chez nos voisins anglo-saxons, le mécénat-fundraising est désormais largement répandu au sein des établissements d’enseignement supérieur publics ou privés. Face à cette nouvelle course aux dons, comment mettre toutes les chances de votre côté pour séduire les mécènes ?

Le contexte

Le mécénat-fundraising est une pratique de plus en plus appliquée par les établissements de l’enseignement supérieur dans le but de diversifier leurs ressources. Ces dons visent essentiellement à assurer le fonctionnement de projets, le versement de bourses, voire le financement d’une partie des infrastructures. 

L’enseignement supérieur est confronté depuis maintenant quelques années à une baisse de ses financements, que ce soit suite à la réforme de la collecte de la taxe d’apprentissage ou encore à la diminution des subventions publiques. Les frais de scolarité ne suffisent plus à financer les différents projets nécessaires pour rester « dans la course » de la concurrence mondiale, qui se joue entre les différents acteurs du milieu.

Autrefois réservée aux établissements privés, la loi sur l’autonomie des universités est venue ouvrir de nouvelles perspectives de financement à ces dernières, qui peuvent désormais également se doter de Fondations.

Les dispositifs législatifs permettant aux particuliers et aux entreprises d’obtenir des avantages fiscaux conséquents lors des dons effectués au profit d’associations et de Fondations, sont également venus dynamiser cette pratique.

Accroître sa visibilité et sa notoriété pour favoriser sa levée de fonds

Les dons collectés permettent en fonction des établissements de financer différents projets, que ce soit au profit des apprenants avec le développement d’innovations pédagogiques coûteuses, ou le versement de bourses étudiantes, mais également de financer des projets de recherches ambitieux, afin de maintenir leur attractivité auprès des enseignants chercheurs du monde entier.

Cependant, pour avoir envie de donner encore faut-il se sentir concerné ! 

C’est pourquoi il est indispensable que le fundraising soit l’affaire de tout le collectif, tous les acteurs de l’établissement doivent ainsi travailler de concert, afin de développer et de maintenir auprès de leurs étudiants et alumni un sentiment d’appartenance fort.

Il est également important d’avoir une stratégie claire et différenciante, les donateurs ont besoin d’avoir une vision précise et mesurable des actions menées grâce aux dons collectés.

Par ailleurs, on oublie trop souvent que les enjeux du fundraising sont multiples. L’aspect financier est évidemment la principale vocation de ces campagnes de dons, mais pas que….

Le fait de rester en contact avec ses alumni, ses partenaires ou encore les entreprises de son territoire, va également permettre de valoriser l’image de l’établissement et d’accroître sa visibilité et sa notoriété. Ces petites actions du quotidien permettent alors, sans nul doute, de venir favoriser le travail des équipes de la Fondation.

Se donner les moyens de ses ambitions 

Et en parlant d’équipe, c’est bien là l’une des plus grandes problématiques des Fondations. La plupart des établissements n’accordent que très peu de ressources physiques ou financières aux Fondations, laissant ainsi virevolter un ou deux salariés, tout en espérant lever des milliers d’euros de dons.

Or, comme dans d’autres domaines, il est indispensable de se donner les moyens de ses ambitions.  La Fondation doit donc être au cœur du réacteur. Nous la trouvons pourtant trop souvent, complètement décorrélée du service des alumni, sans base de données et avec une équipe plus que réduite.

En ce qui concerne les cibles, les Fondations ont tendance à ne s’adresser qu’à leurs alumni, oubliant alors que l’établissement regorge de data non exploitées auprès de ses collaborateurs, de ses principaux fournisseurs, de ses partenaires internationaux ou encore avec les entreprises de son territoire. 

Les facteurs clés de succès 

Il n’existe pas de formule magique pour réussir ses campagnes de levées de fonds, pour autant les facteurs clés de succès, tournent autour de quelques fondamentaux :

  • Véhiculer une campagne de levée de fonds claire et percutante ;
  • Développer une bonne coordination entre l’établissement, les alumni et la Fondation ;
  • Utiliser l’intégralité de la data dont dispose l’établissement et en assurer l’unicité et l’enrichissement ;
  • S’appuyer sur la mobilisation continue de l’ensemble du collectif de l’établissement

Et la data rentre en jeu

Bien entendu, savoir exploiter l’ensemble des données dont les établissements disposent permet de bien identifier les interlocuteurs potentiellement pertinents pour le fundraising, mais également pouvoir définir de façon très ciblé le discours que l’on souhaite leur adresser. 

Face à la précision des actions possibles que nous pouvons mettre en place grâce à la donnée, il devient alors primordial de s’assurer de la qualité de cette dernière. Ne pas prendre ce point en considération deviendrait alors très vite contre-productif.

Prendre en considération l’ensemble des moyens dont dispose l’établissement pour augmenter l’efficacité de sa campagne de fundraising nous parait alors incontournable, mais l’aborder par une approche orientée data (data-driven) c’est lui assurer son succès.

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