Grégoire Guillemin, Bonobo
It is no longer a mystery that data has become a veritable goldmine for businesses. The concern is that we are too used to looking at this benefit purely from a marketing perspective. Yet this is only a tiny fraction of the potential of data. If we change the way we approach our strategic thinking in terms of the activities or development of the business, we soon realise just what a rich asset our data represents.
Improving performance, reducing costs, optimising processes, identifying new opportunities, adding value to the business, creating new business models, reducing risks, managing compliance, developing competitiveness, recruiting… business leaders are faced with many challenges, and addressing them can very quickly seem overwhelming.
Since the end of the 1980s, the business world has seen the emergence of effective methods for understanding and solving problems in an innovative way. These “design thinking” methods are new to businesses, yet they have already proven their worth in the product design sector, in particular. Derived from the skills developed by designers, these methods make use of collective intelligence and contextualisation in order to devise solutions that meet specific needs, while at the same time taking economic issues and technical constraints (among other things) into account. If we look beyond the “trendy”, “gimmicky” aspect, these are real ways of thinking which differ from the traditional approaches that businesses had for addressing their challenges.
One feature of these approaches is that we no longer address the problem as an end in itself; instead, we step back and look at it in its whole context, define the real issue and explore the various possible action points that allow us to be creative in devising effective solutions.
As an example, let us consider the story of the “too slow lift”. Where the business will address the cause and look into how best to increase the speed of the lift, which will entail working on costly industrial solutions, the designer will look at the problem as a whole: “What is the problem? Is it that the lift is too slow, or is it that people are having to wait too long for the lift?” If we look at it from this angle, we realise that the solution to the problem is rather to focus on the waiting time, in particular by finding a way to keep people occupied while they are waiting. Why not put up mirrors or screens in the waiting area? Right away, the solution becomes less costly and time-consuming, while still being effective.
In this case, we can see the variety of opportunities afforded by taking a holistic view of the problem and including all of its components, such as: materials, people, time, usage, etc.
Now let’s imagine that, as well as taking these elements into account in a holistic view of the issue, we build in the data… we then have much more material to work with, providing lines of reasoning that are more relevant still.
If we take another look at the various challenges facing businesses (performance improvement, cost reduction, process optimisation, etc.), we can very quickly see that data can considerably enrich the holistic view of the issue. Not only that, but when used as part of a “design” approach, it can provide many lines of reasoning for devising viable and effective solutions.
With this intention in mind, we have devised our “Data Driven Creative Sprint”, combining creative working methods with the power of data!
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La data d’entreprise, source d’inspiration…
Grégoire Guillemin, Bonobo
Ce n’est plus un mystère, la data est devenue une véritable mine d’or pour les entreprises. Le souci est que nous avons trop souvent l’habitude de regarder cette manne dans l‘unique prisme du marketing. Ce n’est pourtant qu’une infime partie du potentiel de la data. En changeant notre façon d’aborder nos réflexions stratégiques sur l’activité ou le développement de l’entreprise, on s’aperçoit très vite de la richesse de la data.
Amélioration de la performance, réduction des coûts, optimisation des processus, identification de nouvelles opportunités, valorisation de l’entreprise, création de nouveaux business models, réduction des risques, gestion de la conformité, développement de la compétitivité, recrutement…, les enjeux des chefs d’entreprise sont nombreux, et la manière de les aborder peut très vite sembler insurmontable.
Depuis la fin des années 80, nous avons vu apparaitre dans le monde de l’entreprise des méthodes efficaces permettant d’appréhender et de résoudre des problèmes de façon novatrice. Bien que nouvelles pour les entreprises, ces méthodes de « pensée design » ont fait notamment leurs preuves dans les métiers de la conception produit. Issues des compétences développées par les designers, ces méthodes font appel à l’intelligence collective et la contextualisation pour concevoir des solutions répondant à des besoins spécifiques tout en tenant compte, entre autres, des enjeux économiques et contraintes techniques. Au-delà de l’aspect « tendance » et « gadget », ce sont de véritables façons de penser différentes des approches classiques qu’avaient les entreprises pour aborder leurs enjeux.
L’une des particularités de ces approches est que nous n’abordons plus le problème comme une fin en soi, mais que nous prenons du recul pour regarder l’ensemble du contexte dans lequel il se situe, définir la vraie problématique et découvrir les différents points d’actions possibles permettant d’imaginer de façon créative des solutions performantes.
À titre d’exemple, on peut se référer à l’histoire de « l’ascenseur trop lent ». Là où l’entreprise va se pencher sur la cause, réfléchir à la meilleure façon d’augmenter la vitesse de l’ascenseur, et donc, travailler sur des solutions industrielles et coûteuses, le designer, lui, va regarder le problème dans son ensemble : « Quel est le problème ? Que l’ascenseur soit trop lent, ou plutôt que les gens doivent attendre l’ascenseur trop longtemps ? ». Vu sous cet angle, on se rend compte que la solution au problème est plutôt de se concentrer sur le temps d’attente, notamment en trouvant un moyen d’occuper les personnes pendant cette attente. Et si on occupait l’espace d’attente avec des miroirs ou des écrans ? La solution devient tout de suite moins chronophage et moins onéreuse tout en étant efficace.
Dans ce cas, nous voyons la richesse qu’apporte une vision globale du problème et l’intégration de l’ensemble de ses composantes telles que : le matériel, les gens, le temps, l’usage…
Alors imaginons maintenant, qu’en plus de ces éléments pris en compte dans une vision globale de la problématique, nous y intégrons la data… nous obtenons alors une matière à travailler beaucoup plus importante, offrant des pistes de réflexion encore plus pertinentes.
En regardant à nouveau les différents enjeux auxquels sont confrontés les entreprises (amélioration de la performance, réduction des coûts, optimisation des processus,…), on voit très vite que la data peut, non seulement, nourrir considérablement la vision globale de la problématique, mais également, fournir, au sein d’une approche « design», de nombreuses pistes de réflexion pour imaginer des solutions judicieuses et efficaces.
C’est avec cette intention que nous avons imaginé notre « Data Driven Creative Sprint » : conjuguer méthode de travail créative avec la puissance de la data !
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